Crédit photo: EZK StreetArt
"EZK" ? "Eric Zeking" ?, ces appellations n'évoquent peut être rien chez vous, mais vous avez sûrement dû croiser l'une des œuvres de ce sacré personnage qui a accepté de nous accorder une interview.
RENCONTRE AVEC EZK
Q : Peux-tu nous faire une brève présentation de toi ?
Je suis un artiste français qui s’est d’abord dirigé vers un BTS en communication puis après un voyage à New York, je me suis dit que j’avais aussi quelque chose à apporter, ce fut le déclic car j’avais toujours eu cette envie de travailler avec mes mains.
Q : Pourquoi as-tu choisi de te consacrer à la technique du pochoir ?
Après avoir essayé différentes techniques comme le graff et la peinture par exemple, je suis resté bloqué sur cette technique un jour alors que j’étais dans un centre commercial je suis resté figé sur des Légo Star Wars je voulais reproduire cette image comme une armée qui dégage quelque chose devant les passants donc c’est le pochoir qui était le plus approprié et cohérent grâce à ses couleurs, ses formes et de la durée de vie des pochoirs.
Q : Peux-tu également nous parler de ton projet "Art Against Poverty" ?
Le mouvement Art Against Poverty est une idée qui m’est venu lorsque je regardais un spot tv de type « no comment » qui montrait des gamins en train de marcher à quatre pattes dans le désert pour chercher des insectes à manger et puis quand le programme s’est arrêté alors un message apparaît : ce programme vous a été présentée par Vuitton avec un homme qui monte dans un jet privé avec de grosses valises Vuitton. Dès lors je me suis dit qu’il y avait un écart entre ces deux images et que je pourrais illustrer ces idées à travers mes pochoirs et une phrase choc à côté.
Q : Quel message veux-tu faire passer à travers tes œuvres ?
Je crée des pochoirs pour faire passer un message particulier qui est de faire s’interroger le passant sur mon œuvre sur des sujets qui dénoncent les inégalités. Je choisis des endroits de passage car plus un message est vu et plus il est relayé même si les personnes ne sont pas d’accord avec ma vision des choses
Q : De quels artistes t’inspires-tu ?
Je m’inspire des œuvres de Jackson Pollock depuis que j’ai vu ses œuvres au musée de Bad Art à New-York.
Q : Quels sont tes projets futurs ?
Je souhaite étendre ma collection de pochoir «Art Against Poverty » et j’ai d’autres projets mais ma superstition fait que je dois garder ça pour moi.
Interviewer: Badreddine MTOUFY