SOCIAL STREET ART

De New York à Paris sans oublier l’opulence des quartiers de Tokyo il fait fureur et rien ne semble pourvoir arrêter ce succès bientôt planétaire il s’agit bien évidement du phénomène Street Art, un mouvement emblématique de l’art contemporain qui prend ses marques doucement mais sûrement et s’impose désormais dans la cour des grands et pourquoi pas envisager de s’immiscer dans le summum le plus convoité et devenir peut-être le 8ème art mondial tout comme le cinéma, la musique et bien d’autres. Des « Ghettos » New yorkais à l’opulence de Tokyo avec des artistes désormais renommés internationalement tels que : l’emblématique Banksy nommé à la tête des artistes urbain international de l’année 2015 avec ses œuvres plusieurs fois nominées internationalement ou encore le talentueux JR qui lui aussi fait partie du top 5 mais  qui est surtout l’homme qui possède la plus grande galerie d’art au monde cela montre à quel point cet art sort de l’anonymat et s’engage bien dans la concurrence face aux musées. Les graffitis qui maquillent nos murs insolites ne semblent dorénavant rencontrer aucune limite. Mais d’où nous vient ce phénomène dont nous sommes sûrement témoin de son apogée ?

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Le Street art contrairement à ce que l’on pourrait croire l’origine de cet art est beaucoup plus historique en effet il est né dans l’Etat de Philadelphie avec le fameux soldat sortant de la guerre et son fameux tag ou il avait mentionné « i was here » et depuis il a été repris par différents artistes comme Allan Kaprow considérés comme l’un des pères fondateurs du Street Art avec sa phrase presque prémonitoire vu l’ampleur que prend cet art de nos jours « L’art s'est déplacé de l'objet spécialisé en galerie vers l'environnement urbain réel ». Il représente les différentes formes d’art réalisées uniquement dans les endroits publics tels que les rues, stations de métros ou les immeubles rien n’est choisi au hasard des endroits stratégiquement bien choisis afin d’attirer les regards réalisés avec des techniques d’exercices différentes : le Graffiti, le pochoir, la mosaïque, ou encore le sticker. Les artistes ont choisi la rue pour exprimer leurs idéaux, leurs points de vue et leurs opinions, le choix des endroits publics n’est pas un hasard car accessible à tout public d’âges différents l’art de la rue nous concerne tous.

Cependant il ne fait pas toujours l’unanimité et n’a pas connu un parcours tranquille car en effet  entre les interdictions impératives à l’exemple de l’établissement de la loi contre les gaffeurs dans l’Etat de New York et le manque de reconnaissance des œuvres comme étant un art en soi par les musées, l’art de la rue ne connaît pas toujours une intégration facile au sein de la société car longtemps considéré comme du vandalisme depuis son apparition en effet les peintures qui maquillent nos rues pour une défense quelconques les dégradent également. De plus depuis son expansion aux Etats-Unis dans les années 60’ il est souvent associé à la délinquance car l’art de la rue débute dans l’Etat de New York précisément dans les quartiers comme Brooklyn, le Bronx ou encore le Queens lieux autrefois réputés pour la forte délinquance et les artistes de cet art longtemps qualifiés de délinquants de plus il est souvent associé avec la culture HIP HOP  une autre branche de l’art de la rue fortement dénigrée en conséquence cette image nui fortement à la crédibilité et à l’intégration progressive du Street Art.

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Malgré les réticences le Street art prend sa place tout de même notamment avec des évènements d’ordre international comme l’exposition du graffiti dans les entrailles du palais secret au palais de Tokyo, en 2012, la fameuse Nuit Blanche de José-Manuel Gonçalvès une exposition qui regroupait des noms internationaux reconnus dans le domaine tels que : Mark Jenkins,  ou encore L’Atlas. Et plus récemment pour la cop21 des graffiti ont servi également pour la diffusion de certains messages nécessaire pour sauvegarder la planète notamment dans les grandes stations ferroviaires( Gare de Lyon, Gare de l’Est…).